Voici le célèbre Anéros Helix. C’est avec curiosité que je teste ce masseur prostatique.
Impression à chaud. Ça va être long.
Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, présentons l’objet.
accès direct à la dernière séance
Découverte.
Emballage soigné, design élégant.
A l’intérieur une jolie boite à fermeture magnétique renferme le jouet.
Un petit livret en anglais de 2 pages l’accompagne et c’est tout.
En fois en main, l’objet est surprenant. Le touché est très doux. La matière dense.
Les 2 petites parties à la base semblent solide. L’objet est agréable à tenir.
Premier essai.
Il est conseillé de bien lubrifier le masseur. J’utilise pour cet essai, un lubrifiant au silicone (Pjur Original).
N’ayant aucune expérience anale, supérieur à mon doigt, je suis étonné de la facilité avec laquelle l’anéros se met en place.
Une fois à l’intérieur, le masseur est discret si l’on ne bouge pas.
Allongé sur le dos, genoux plié et pieds à plat, je me détend pour favoriser la recherche de sensation.
J’effectue quelques compression rectale et anale, je le sens bouger et se déplacer contre ma prostate. Bien qu’elle soit vide, ma vessie réagit et une très petite sensation de besoin d’uriner s’installe quelques minutes.
La sensation interne est soyeuse. Faudra que j’essaye avec un autre lubrifiant aussi.
Les mouvements à faire ne sont pas évident. Il ne faut pas toucher l’Helix pendant la séance, ni son pénis pour ne pas perturber les sensations. Je vérifie néanmoins sa bonne position et le fait de le toucher pour le faire pivoter ou le replacer me fait ressentir la subtile sensation recherchée. Il est donc bien en place. C’est à moi de travailler pour faire naître le plaisir.
Je contracte mon anus avec différentes intensités pendant plusieurs minutes, je fais des pauses, j’écoute mon corps.
L’exercice est fatiguant pour ces muscles qui ne sont pas aussi souvent sollicité.
Les sensations sont inexistantes pour cette première séance. J’arrête au bout d’une heure.
J’avais lu que les sensations sont difficiles à percevoir. Je confirme !
Donc rendez-vous dans quelques temps pour un bilan objectif.
2eme séance
J’essaye les jambes allongées, les fesses légèrement sur-élevée avec un petit coussin.
J’ai l’impression de mieux contrôler mes muscles. Le masseur se met en mouvement plus facilement.
Mais je ne maîtrise pas encore l’intensité des contractions. Souvent
l’anéros remonte trop fort, je le sens bien, mais j’ai le sentiment que
ça annule des sensations plus subtiles qui pourraient poindre.
3ème séance
Ce soir j’ai essayé en chien de fusil. Couché sur le coté je reprend
le job. Me détendre et effectuer de petites contractions en me
concentrant sur ma prostate.
Je remarque que ma concentration est telle que mes yeux, sous mes
paupières fermées, suivent un mouvent de bas en haut en rythme avec mes
impulsions.
Au bout de longues minutes de travail entrecoupées de pauses, je ressent quelque chose. Mais c’est très faible. J’ai l’impression de ressentir de petites étincelles au fond de moi. Mais le fait d’y porter attention me font perdre la sensation.
Sans plus de succès, j’arrête au bout d’une heure.
Peut être suis-je sur la bonne voie…
4ème séance
Je pense me rapprocher de l’objectif.
Couché sur le côté, je procède à de longues et légères contractions du sphincter.
La grande difficulté de l’exercice réside dans le dosage de la contraction et de son maintien.
Je ressens très bien le début de la contraction. Mais tenir la position
est difficile, j’ai l’impression de me relâcher et pour m’en assurer je
contracte à nouveau avec le risque de l’enfoncer trop profondément.
Je poursuis dans cette voie et je commence à ressentir un léger chatouillis. J’essaye de bien me concentrer sur la position de l’anéros. Avec quelle force est il dans cette position, à cet endroit particulier. Je perds la sensation.
Cette dernière contraction était en fait assez faible, voir très
faible. Je pense que depuis le début, sans être au maximum, je
contracte trop.
J’ai l’impression qu’il faut exercer une très petite traction sur
l’objet. Petite traction sans aucun effet au début, mais c’est
le maintien de cette légère pression sur la prostate qui semble
déclencheur. Je dirais même que c’est la difficulté à maintenir la
position qui est la clé.
Je m’explique. Quand je suis sur la bonne intensité et que j’essaye
de la maintenir, l’aneros n’est pas vraiment immobile. Car j’ai beau me
concentrer, je me relâche, je le recentre, et ces légers mouvement me
font penser au fil que l’on tente de rentrer dans le chat de l’aiguille
sans y parvenir.
Je sens que je suis proche. Je frôle les bords et ça déclenche de
délicieuses étincelle au plus profond de moi. J’ai l’impression (et
c’est pas facile à décrire) que me corps est un vaste espace et que ma
conscience est toute petite au milieu. J’ai de légers tremblements des
jambes. La sensation est diffuse, j’ai du mal à savoir si ça vient de
mon pénis ou de la prostate, mais ça doit communiquer.
J’ai aussi l’impression qu’à force de vouloir maintenir l’anéros dans cette position magique, je perds quelques secondes son contrôle. Mon corps s’en empare.
Premier spasme ! Ma prostate (du moins je pense) vient de se contracter toute seule. Une petite vague de plaisir m’envahit le corps. Je dis petite car je pense avoir compris le plaisir recherché et je suis convaincu que ça doit être beaucoup plus fort. Je suis à l’écoute de la moindre étincelle, mes yeux parcourent à toute vitesse mon corps multi-dimensionnel.
Toutes ces nouvelles informations me font vite perdre la concentration. Les sensations et le plaisir disparaissent.
Pas moyen de remettre le doigt dessus…
La séance aura duré presque 2 heures.
Content mais un peu frustré d’en avoir eu si peu. J’attends avec impatience la prochaine session.
Remarque : J’ai dû lubrifier plusieurs fois l’aneros. Peut être que la prochaine fois je reprendrai le lubrifiant au silicone car j’ai l’impression que celui à base d’eau « sèche ».
A suivre…